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Alba Ventura : "Le feuilleton Hollande-Trierweiler est fini, place à la politique"

CHRONIQUE - On a désormais un président de la République célibataire. Maintenant que l'on connaît le nouvel état civil de François Hollande, on va peut-être enfin passer aux sujets essentiels.

François Hollande et Valerie Trierweiler le 3 septembre 2013
Crédit : AFP / Archives, Patrick Kovarik
Le feuilleton Hollande-Trierweiler est fini, place à la politique
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Le feuilleton Hollande-Trierweiler est fini, place à la politique
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Alba Ventura
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François Hollande a donc officialisé samedi (25 janvier 2014)sa rupture avec Valérie Trierweiler, deux semaines après les fameuses photos de Closer. C'est donc comme simple citoyenne que l'ex-"première dame" estarrivée dimanche soir en Inde. Ça a été brutal. C'est net, froid, mais il fallait trancher. La République ne peut pas être un roman photo, une telenovella comme on dit en Amérique du sud. 

Pour Hollande, l'histoire se répète à l'envers

Quinze jours, c'est long et c'est court. Pour solder une histoire vieille de dix ans, ça paraît expéditif. Mais compte tenu du vaudeville que l'on a vécu en direct, au jour le jour, rumeur après rumeur, c'est presque trop long. Il fallait en terminer, pour une question d'image.

Ce week-end, encore les journaux anglais, par exemple, se délectaient dela visite au Vatican. On y voyait notre président avec le pape à la "une", et ce titre : "Rien à confesser, monsieur Hollande ?" Ce n'était plus possible. Mais il fallait en finir aussi à cause du soupçon autour de l'argent public. "Qui paie ?". La seule question que se posent les Français, par exemple, sur ce fameux voyage humanitaire en Inde.

François Hollande a donc clarifié sa situation d'une manière, d'ailleurs, assez spectaculaire. Ainsi cet emploi du "je" dans le communiqué : "J'ai mis fin à la vie commune que je partageais avec Valerie Trierweiler". Un communiqué qu'il a lu à l'Agence France Presse.

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Cette annonce rappelle la façon dont Ségolène Royal avait donné son congé à François Hollande, publiquement en 2007 : "J'ai demandé à François Hollande de quitter le domicile." C'était aussi par le biais de l'AFP. L'histoire se répète, à l'envers.

Un président célibataire ou pas, c'est accessoire

L'homme ne sort pas indemne de cette affaire, c'est sûr. François Hollande l'a dit d'ailleurs au journal britannique Times samedi : "La vie privée, c'est un défi". Une phrase typiquement hollandaise à double sens. C'est un défi de la garder privée. Mais c'est un défi d'avoir une vie privée quand on est président, lui qui à peine entré à l’Élysée, se demandait comment on pouvait en sortir discrètement.

Ça marquera le quinquennat d'une manière ou d'une autre. Morale pour les uns, anecdotique pour les autres. On ne pourra pas empêcher certains d'y voir le révélateur de sa vraie nature : l'homme qui a du mal à trancher. Mais ça ne pèsera pas grand chose face à un échec ou un succès sur le chômage.
 
Les vrais questions que se posent les Français, ce n'est pas de savoir si le président est célibataire, s'il est heureux, s'il dort sur le dos ou sur le ventre. Ça peut faire causer, mais ce n'est pas le sujet.

À part pour le protocole, le fait que l'on ait un chef de l'État célibataire ne change rien politiquement. Un président, finalement, c'est fondamentalement célibataire. Il peut y avoir une épouse ou une compagne. Mais pardon, c'est accessoire. En tout cas, c'est marginal.

Beaucoup de sujets à clarifier

La présidentielle, on le dit souvent chez nous symboliquement, c'est la rencontre d'un homme (et peut-être un jour d'une femme) avec un peuple. C'est avec nous qu'il doit faire couple. C'est de nous qu'il doit s'occuper. Encore une fois : c'est là-dessus qu'il sera jugé, et là-dessus désormais qu'il va devoir être clair.

Car s'il a mis au clair sa situation personnelle, il y a encore beaucoup de sujets sur lesquels on attend des réponses. Comme la nature des contreparties des entreprises en échange des baisses de charges. La baisse des impôts c'est pour quand ? Et le chômage, va-t-il baisser ou pas ? On a entendu Michel Sapin parler de "stabilisation" et non plus d"'inversion".
 
Le feuilleton est terminé, place à la politique. Entre nous, il était temps.

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