Plusieurs milliers de manifestants à Paris à l'appel de la CGT

Plusieurs milliers de personnes ont défilé ce jeudi 6 février dans l'après-midi à Paris, à l'appel de la CGT. Le cortège s'est déplacé de la place de la République vers la Nation dans le cadre de la journée d'action pour l'emploi et les salaires. D'autres manifestations se sont également tenues en France, notamment à Marseille et Toulouse.

Cette journée d'action est "une forme d'expression collective partout dans le pays, pour montrer notre hostilité à la politique menée par le Medefmais aussi aux cadeaux faits au patronat, sans qu'on puisse en évaluer les effets sur l'emploi", a expliqué le secrétaire général de la CGT Thierry Lepaon avant le départ de la manifestation. Lepaon a ajouté que la CGT "essayait de construire des grands rassemblements intersyndicaux", soulignant que "les salariés sont attachés à l'unité syndicale".

"Pour mon salaire, mon emploi, je lutte".

Il a laissé entendre que sa centrale pourrait rejoindre FO pour sa journée d'action le 18 marscontre le pacte de responsabilité."Je pense qu'on ne ratera pas les occasions qui nous permettraient de nous rassembler, pour dire ensemble haut et fort que la politique menée par le gouvernement et le patronat ne peut pas continuer ainsi", en indiquant qu'un comité confédéral se réunira en début de semaine prochaine.

Parti vers 14h30, les manifestants étaient précédés d'une grande banderole proclamant "partout en lutte pour des conquêtes sociales: salaires, retraites, démocratie dans les entreprises".
Dans le cortège, sur les gilets rouges de militants CGT, on pouvait lire "pour mon salaire, mon emploi, je lutte".
"Augmentez les salaires, pas les actionnaires" et "plus haut la TVA, cadeaux au patronat, cette politique-là on n'en veut pas", scandaient les manifestants. Allusion au feuilleton Mory Ducros, une banderole affirmait aussi : "Caravelle Mory Ducros, le hold-up du siècle, 5.000 salariés sacrifiés".

La CGT a appelé, seule, à une journée d'action et de manifestations jeudi pour "contester les choix du gouvernement et du patronat" et défendre "l'emploi et les salaires", en plein débat sur le pacte de responsabilité.