Les négociations de l'ONU (les fameuses COP) sont très lentes, trop lentes. Le président français veut donner un coup d'accélérateur. Pour Emmanuel Macron, la lutte contre le réchauffement c'est surtout une question d'argent. Ce lundi 11 décembre, toutes les grandes banques (publiques, privées, la Banque mondiale) vont se réunir à Bercy pour voir comment changer les règles, comment redéployer les investissements ou même l'épargne des particuliers vers des centrales solaires et des technologies propres.
Emmanuel Macron va aussi réunir des entreprises et des fondations (comme celle de Bill Gates) qui vont présenter douze initiatives exemplaires pour montrer que l'économie s'intéresse au climat. D'abord parce que le réchauffement coûte de plus en plus cher aux entreprises. Les catastrophes climatiques sont un vrai problème, par exemple, pour les assurances. Les usines qui polluent (on le voit en Chine) sont obligées de fermer ou de payer des taxes.
Le climat est donc un risque, mais c'est aussi une opportunité. Investir dans des technologies propres peut désormais rapporter beaucoup d'argent. Ce sommet de Paris va aussi essayer de trouver des solutions pour aider les pays du Sud à s'adapter au réchauffement. Les pays riches leur ont promis 100 milliards par an. Il en manque encore un quart.
Dimanche 10 décembre, des ministres français - dont Nicolas Hulot - ont proposé de créer une taxe sur les transactions financières. En fait, l'idée n'est pas du tout nouvelle. Elle est discutée en Europe depuis six ans, sans succès. Le monde économique s'intéresse au climat quand ça lui rapporte de l'argent. Quand ça lui coûte, les règles sont un peu plus compliquées à changer.
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