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Pollution de l'air : Rennes, Paris, Lyon, Nantes, Lille sont au niveau rouge
Depuis lundi 8 janvier, la qualité de l'air est mauvaise sur de nombreuses villes bretonnes. Jeudi, ce sont les deux tiers du pays qui sont concernés par la pollution aux particules fines.
Un pic de pollution aux particules fines à Paris (illustration)
Crédit : Thomas COEX / AFP
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La pollution d'hiver est de retour ! Il s'agit d'une forte concentration aux particules fines. Les grandes agglomérations des deux tiers du pays ont dépassé le seuil d'alerte ce jeudi 11 janvier. Ces particules ont deux types d'origine. Une naturelle : elles sont dégagées par l'érosion des sols, les poussières du Sahara ou les feux de forêts. Une autre d'origine humaine : elles proviennent du transport routier, des activités industrielles et agricoles ainsi que de la combustion de matières fossiles. Et avec le froid de cette semaine, les chauffages fonctionnent à plein régime.
Mais il faut également des conditions météorologiques particulières. Le temps doit être sec et ensoleillé parce que la pluie dissipe les polluants. Pour la même raison, il ne faut pas de vent. Alors si en début de la semaine, la bise soufflait, elle s'est à présent essoufflée. Dernière condition : l'air doit être plus froid au sol qu’en altitude (on appelle cela l’inversion des températures). L'air chaud fait office de couvercle sur une casserole, il bloque les polluants au sol.
Cette pollution aux particules fines salit les bâtiments et a des conséquences négatives sur notre santé. Elles sont tellement petites qu’elles rentrent dans les poumons, les voies respiratoires. Elles peuvent même servir de moyen de transport de substances toxiques susceptibles de pénétrer dans le sang. Il est donc recommandé, pour les personnes fragiles, d'éviter le sport ou les activités en plein air en ville. Selon l'Ademe, l'Agence de l'Environnement et de la Maitrise de l'Énergie, les émissions de particules fines liées au chauffage en France sont supérieures aux émissions du parc automobile.
