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"Il y a trop peu de places" : pour le fondateur de l'association Action froid, Laurent Eyzat, le plan "grand froid" ne "suffira jamais"
Invité de RTL ce lundi 29 décembre, le fondateur de l'association Action froid, Laurent Eyzat, pointe les limites du plan "grand froid".
Un sans-abri dans les rues de Paris le 26 décembre 20225
Crédit : Dimitar DILKOFF / AFP
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Un froid meurtrier pour les sans-abri. Dimanche 28 décembre, le corps sans vie d'un homme hébergé dans un foyer, probablement décédé à cause du froid, a été découvert sur la voie publique dans le 17ᵉ arrondissement de Paris. À Reims et à Nantes, trois personnes sans-abri ont également été victimes du froid.
Face aux températures glaciales de ces derniers jours en France, une trentaine de départements et la région parisienne ont activé le plan "grand froid". Mais pour Laurent Eyzat, président et fondateur de l'association Action Froid qui vient en aide aux sans-abri, ce dispositif "ne suffira jamais" car "il y a trop peu de places ouvertes". "Je prends Paris, pour exemple. Vous avez à peu près 12% de places en plus qui sont ouvertes pour l'ensemble des gens qui dorment dans la rue", indique-t-il sur RTL.
Le plan "grand froid" est normalement déclenché à partir de 0°C la journée et -5°C la nuit. Mais Laurent Eyzat regrette que le critère du froid ressenti ne soit pas pris en compte pour son activation. "Le froid ressenti, quand vous êtes déjà à 0°C, même dans une portion urbaine, vous avez un ressenti qui est largement inférieur à -5°C. C'est vrai qu'on aura toujours cette situation qui est complexe, mais qui devrait être ajustée au ressenti", estime-t-il.
