La proportion des émanations de produits chimiques dans la pollution atmosphérique a augmenté. C'est ce qu'ont constaté des chercheurs américains qui ont mené une étude sur la ville de Los Angeles, publiée vendredi 16 février dans la revue Science.
Ils observent que les "produits chimiques volatils", que l'on retrouve au quotidien dans les déodorants, les parfums, les produits de nettoyage ou encore les pesticides, "représentent désormais la moitié des émissions (...) dans les villes industrialisées".
Les chercheurs notent surtout que leur proportion dans l'atmosphère "a augmenté à mesure que les émissions des transports aux États-Unis et en Europe ont diminué rapidement", même si les "combustibles fossiles demeurent des sources importantes de pollution de l'air urbain".
"L'exposition aux substances toxiques de l'air est préoccupante à l'intérieur", indiquent les auteurs de l'étude, car "une grande partie des émissions de produits chimiques volatils se produisent dans les bâtiments".
Mais "il n'y a pas de raison de s'inquiéter", tempère Luis Jiménez dans le journal El País. Si ces particules sont mauvaises pour la santé, il voit ces découvertes comme "une opportunité d'être plus efficace". "Pour réduire la pollution plus rapidement, il faut savoir d'où il vient."
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte