Le phénomène, qui avait touché la planète entre 1645 et 1715, se nomme "le minimum de Maunder". Dans la pratique, il s'agit de petites tâches solaires dont la conséquence serait une chute de 60% de l'activité du soleil et donc une baisse globale des températures terrestres. Selon la Royal Astronomical Society, ce phénomène pourrait avoir lieu à partir de 2030 ou dans sa décennie.
Les chercheurs britanniques à l'origine de l'information sont formels et donnent à leur conclusion une probabilité de 97%. Pour ce faire, l'organisme s'est appuyé sur l'analyse de la circulation des champs magnétiques du soleil qui selon lui donne "des prédictions d'une précision sans précédent".
Si le professeur Valentina Zharkova n'a guère laissé de place au doute lors de sa présentation à l'Assemblée nationale de l'astronomie, en France, certains chercheurs comme l'astrophysicien Etienne Parizot, qui officie également en tant que professeur à l'université Paris Diderot, restent sceptiques. "L'étude du Soleil est une science complexe. L'activité magnétique a certes une incidence sur les rayons cosmiques, c'est certain. Mais est-ce que les rayons cosmiques ont une incidence sur le climat et les températures ? C'est moins sûr, des expériences sont en cours à ce propos, et les résultats sont semi-concluants", a-t-il ainsi expliqué dans des propos relayés par Le Figaro.
Pourtant, en 2014, la NASA abondait de manière précautionneuse dans le sens des chercheurs britanniques qui indiquent aujourd'hui la prochaine apparition du "minimum de Maunder" avec beaucoup plus d'aplomb.
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