Vivre dans une grande villes très peuplée va devenir compliqué. Car deux facteurs vont se conjuguer. D'abord, le réchauffement climatique : les modèles prévoient entre deux degrés de hausse (scénario idéal) et six degrés (le pire). Mais l'autre raison qui va amplifier le problème dans les villes, c'est le phénomène des îlots de chaleur. Le béton, le goudron, la pierre : toutes ces matière minérales captent la chaleur le jour et l'emmagasinent la nuit.
Déjà dans le centre de Paris ou de Lyon, il fait souvent deux à trois degrés de plus qu'en grande banlieue. Il y a un avantage l'hiver : ça fait moins d’énergie à dépenser pour le chauffage. Mais l'été, c'est de moins en moins supportable. Les auteurs d'une étude publiée dans la revue Nature avancent des solutions. Premièrement, réintroduire plus de nature en ville : végétaliser les toits, planter des arbres et utiliser des matériaux pour faire les routes ou les immeubles qui captent l'énergie du soleil, mais qui la recyclent, pour produire de l’électricité.
À Paris, la prise de conscience a eu lieu en 2003 lors de la grande canicule. Cette année-là, il y avait entre le centre de la capitale et le bois de Vincennes, qui est juste à côté, six degrés d'écart. Depuis, la mairie plante des arbres et fait pousser des jardins sur les toits. C'est le cas de la plupart des grandes capitales. En 2050, les trois-quarts de la population mondiale vivront dans des villes.
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