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Une vue générale montre le niveau d'étiage du lac Vinca dans la région des Pyrénées-Orientales, en France, le 9 décembre 2023.
Crédit : Ed JONES / AFP
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À la fin du siècle, la région parisienne pourrait adopter le climat actuel de Montpellier, tandis que la moitié sud de la France pourrait connaître les températures de celles de l’Andalousie. Ce sont deux exemples, illustrant à quoi pourrait ressembler le climat de l'hexagone, réchauffée de 4°C supplémentaire, selon un rapport de Météo-France publié mardi 10 décembre.
Les scientifiques estiment qu'avec un réchauffement de 4°C, la température moyenne annuelle en France pourrait atteindre 14,2°C, contre 10,9°C actuellement, avec des pointes à 15°C dans la région parisienne. De plus, les journées dépassant une température de 35°C deviendraient fréquentes. Pour le sud de la France, Météo-France prévoit une température moyenne supérieure à 18°C. Le réchauffement serait davantage marqué en été qu'en hiver, avec une différence d'environ 1°C.
Concernant les précipitations, le rapport reste prudent, soulignant des incertitudes sur leur évolution. Si le cumul des précipitations devrait rester stable à l’échelle nationale, les pluies utiles (celles qui restent après évaporation) diminueront en raison de l'augmentation des températures. Les pluies hivernales pourraient cependant augmenter de 15%.
Les projections de Météo-France visent à préparer des stratégies d’adaptation face à ces évolutions climatiques. Les scientifiques soulignent que des prévisions précises sont essentielles pour agir efficacement.
En 2023, le gouvernement a tracé une trajectoire de référence, afin de préparer le pays à une augmentation des températures de 2 °C d'ici à 2030, de 2,7 °C d'ici à 2050 et de 4 °C d'ici à 2100. Actuellement, le monde est sur une trajectoire de réchauffement de 3,1 °C d'ici à la fin du siècle.
La montée du niveau des mers, liée au changement climatique, menace particulièrement les îles, avec des zones basses déjà submergées à marée haute. Ces espaces deviendront progressivement inhabités, notamment dans les atolls de Tuamotu en Polynésie, où les habitants devront probablement migrer au cours du siècle.
Même les îles plus élevées, comme Pointe-à-Pitre en Guadeloupe, sont vulnérables. Cette zone, abritant plus d’un quart de la population de l’île, est déjà sujette aux submersions. Si la montée des eaux atteint 83 cm, la submersion pourrait durer jusqu’à 180 jours par an à partir de 2060.
Selon un rapport du GIEC, les cyclones et autres phénomènes météorologiques, deviendront plus fréquents et intenses. L'ouragan Irma, survenu en 2017, dans les Caraïbes, avait déjà causé des destructions massives : 136 morts, plus de 1.000 blessés, 95% des bâtiments endommagés, ainsi que des pertes agricoles et environnementales majeures. Ce cyclone illustre les conséquences futures des ouragans.
Un réchauffement climatique qui aura pour conséquences des sécheresses et des inondations, plus fréquentes. Entraînant des pénuries d'eau, des proliférations de maladies et désastres environnementaux et agricoles.
La combinaison de l’élévation du niveau de la mer et des événements climatiques extrêmes augmente le risque de submersion et d'inondation, en particulier dans les zones côtières urbanisées. La relocalisation des populations vers l’intérieur des terres devient une option inévitable, bien que difficile.
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