Météo France : 7 départements de la façade Altlantique en vigilance orange vents et vagues

REPORTAGE - Sept départements de la façade Atlantique sont en vigilance orange. À Roscoff, dans le Finistère, le toit d'un supermarché a été emporté par le tempête Andrea.

Vigilance Orange sur 7 départements français

Crédit : Météo France

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Sept départements sont toujours en vigilance orange aux vents et aux vagues, ce vendredi 28 février. La tempête Andrea sévit sur toute la façade Atlantique. Un vent de 110 km/h à Biscarosse, au Sud. 130 aux Sables d'Olonne et jusqu'à 140 à Roscoff dans le Finistère.

Des rafales à 100 km/h

Il s'agit des Côtes d'Armor et du Finistère, qui étaient déjà placés en seule alerte orange aux vagues-submersion, et de la Charente-Maritime, la Gironde, les Landes et les Pyrénées-Atlantiques. Selon Météo France, la tempête Andrea se situe actuellement sur la Basse-Normandie et se décale vers le centre de la France.

Actuellement, les rafales se limitent à 100 ou 110 km/h sur le littoral ouest et nord du département, et à 70-90 km/h dans la partie intérieure. Sur les Côtes d'Armor les valeurs de rafales se sont limitées à 95-100 km/h sur le littoral. Dans les terres elles n'ont pas dépassées les 97 km/h.

Le toit d'un supermarché emporté par la tempête

Le toit d'un supermarché à Roscoff dans le Finistère s'est détaché du supermarché qu'il recouvrait. Il y a encore des lamelles métalliques qui restent accrochées à ce qu'il reste de ce toit. C'est particulièrement dangereux avec ce vent toujours violent, elles peuvent s'envoler à tout moment et se transformer en redoutables couperets. Un périmètre de sécurité a été mis en place par la police municipale et la gendarmerie.

Le gérant du supermarché Casino a eu la présence d'esprit de ne pas ouvrir. "J'ai appelé mon supérieur hiérarchique au niveau de la sécurité de l'enseigne et en suite je n'ai pas ouvert. Des gens du magasin sont rentrés chez eux donc ils sont au chômage technique pour le moment", explique-t-il.

À quelques kilomètres de là, à Loquirec, la falaise du moulin s'effrite toujours. "Des blocs de plusieurs tonnes ont volé comme des galets. C'était ahurissant", raconte un habitant qui se souvient des vagues du 31 janvier dernier.