La circulation alternée est "un vrai succès", dit un commissaire

RÉACTION - La circulation alternée a permis de fluidifier le trafic dans la capitale et sa banlieue proche. Un résultat satisfaisant par rapport au système mis en place en 1997.

Un nuage de pollution au-dessus du Paris, le 15 mars 2014.

Crédit : FRANCOIS GUILLOT / AFP

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La circulation alternée à Paris a permis de faire sauter les bouchons. 60% de ralentissement en moins sont remarqués ce lundi 17 mars, par rapport à un lundi normal. Cela signifie que les automobilistes ont respecté la circulation de voitures disposant d'une plaque d'immatriculation impaire. Malgré tout, près de 4.000 PV ont été dressés pour non-respect de la consigne en période de pollution.

Le système de circulation alternée avait été mis en place pour la dernière fois en 1997 et il semble que cette année soit plus encourageante que la précédente édition. En 1997, 20% des automobilistes avaient bravé l’interdit, mais personne ou presque n'avait été verbalisé. Cette fois, changement de ton et de méthode.

Une circulation anormalement fluide

"On a évité de faire des barrages filtrants et on a fait des contrôles aléatoires. C’était plus adapté pour éviter des files d’attente aux portes de Paris et de créer des bouchons. C’est un vrai succès puisque la circulation est quand même anormalement fluide", explique la commissaire Hardy.

Le chiffre attendu reste celui de la concentration de particule, autrement dit la pollution. Airparif parle déjà d’une qualité de l’air en nette amélioration pour le mardi 18 mars.