Viry-Châtillon : "Il n'y avait pas de signalement particulier concernant ce collégien", confie sur RTL la préfète de l'Essonne

Après l'agression de la jeune Samara à Montpellier mardi, un adolescent de 15 ans a été lynché à son tour jeudi 4 avril à la sortie de son collège à Viry-Châtillon en Essonne. Il a, lui aussi, été tabassé par plusieurs jeunes cagoulés, puis laissé pour mort à l'extérieur de son établissement. Son décès a été annoncé ce vendredi 5 avril en début d'après-midi. 

"Le soutien psychologique et l'accompagnement sont en place depuis ce matin. Nous avons également renforcé la sécurité aux abords de cet établissement et dans le quartier, même si le mobile de cette agression n'est pas connu, nous essayons de prévenir tout phénomène de rixe entre quartiers", révèle Frédérique Camilleri, préfète de l'Essonne, invitée sur RTL. 

L'enquête n'en est qu'à ses débuts, mais de premières pistes sont déjà exploitées. "Il y a différents pistes, puisque les enquêteurs ont déjà procédé à des auditions. Toutes ces pistes sont explorées", révèle la préfète. "Un travail d'enquête a commencé dès hier soir (jeudi). (…) Il n'y avait pas de signe avant-coureur de phénomène de rixe. Il n'y avait peu de difficulté majeure connue dans ce collège, récemment en tout cas. Il n'y avait pas de signalement particulier concernant ce collégien. Donc c'est évidemment un choc d'autant plus fort et totalement inattendu", estime Frédérique Camilleri.