Violences et harcèlement moral dans l'armée : "Aucun militaire qui témoignera ne sera inquiété pour sa carrière", assure le général Frédéric Danigo sur RTL

C'est une affaire qui agite le ministère des Armées. Quatre anciens militaires du 8^e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (RPIMA) à Castres (Tarn) ont porté plainte le 9 mai, notamment pour violences et harcèlement moral contre leurs supérieurs hiérarchiques. Dans un communiqué, l’armée de Terre a annoncé l’ouverture d’une "enquête de commandement". Invité à réagir sur RTL, le général Frédéric Danigo, commandant de la 11e brigade parachutiste et superviseur du régiment incriminé, affirme qu'"aucun militaire qui témoignera ne sera inquiété pour sa carrière".

"Chaque unité et chaque régiment est organisé de manière à pouvoir permettre le dialogue le plus vite possible au sein de la chaîne de commandement et chaque accès à ses représentants est parfaitement libre", a insisté le général. "Le commandement est en permanence ouvert aux échanges et vous pouvez formellement demandé à être reçu par votre supérieur hiérarchique pour pouvoir exprimer un point de vue ou des préoccupations", souligne-t-il.

"Les faits décrits sont inacceptables et ne correspondent pas aux valeurs de l'armée de terre", a également regretté Frédéric Danigo. "Les responsables de ces violences, si elles sont avérées, feront l'objet de sanctions extrêmement fermes pouvant aller jusqu'à la radiation", a-t-il annoncé. Avant de souligner : "Les faits sont limités dans le temps et ne concernent qu'une section du régiment, il s'agit de faits isolés".