Les tests ADN ont donc parlé. Seuls trois policiers restent mis en cause dans l'affaire de viol qui a secoué le célèbre 36 Quai des Orfèvres. Une jeune touriste canadienne avait porté plainte pour viols, en avril 2014, au lendemain d'une soirée arrosée dans un pub. Depuis, 138 policiers ont dû subir des prélèvements ADN, ce qui avait suscité de vives réactions chez les fonctionnaires indignés d'être de possibles suspects.
La justice voulait être certaine qu'aucun autre policier ne pouvait être mis en cause dans ce dossier car trois ADN différents ont été prélevés sur les sous-vêtements de la touriste canadienne. Un ADN reste inconnu mais il n'y a pas d'autre policier impliqué directement dans cette affaire selon le parquet de Paris.
L'enquête n'est pas terminée pour autant précise le parquet de Paris. Même si plusieurs versions s'opposent toujours depuis le début de cette affaire. La touriste canadienne parle d'un viol. Un des fonctionnaires dont l'ADN a été prélevé sur les sous-vêtements de la jeune femme admet une "relation consentie". Et l'autre, également confondu par son ADN, continue à dire qu'il n'était pas présent ce soir-là. La confrontation entre la jeune femme et les fonctionnaires dans le bureau du juge d'instruction en septembre 2015 n'a pas permis de faire avancer le dossier.
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