Normandie : une énorme bagarre générale éclate dans un quartier de Vernon
Entre 200 et 300 personnes ont été impliquées dans cette rixe déclenchée samedi 24 juin dans la soirée par un différend entre voisins.

La soirée a été particulièrement agitée samedi 24 juin à Vernon, dans le quartier populaire des Boutardes. Une rixe géante a éclaté, impliquant "200 à 300 personnes" armées "de sabres et de barres de fer" d'après la police, qui est intervenue peu avant minuit. Selon paris-normandie.fr, qui révèle l'information, le standard des forces de l'ordre a reçu une cinquantaine d'appels de riverains affolés par la tournure des événements.
Une fois sur place, les policiers ont constaté "la présence de petits groupes de dix à vingt personnes dispersés, sans arme, qui courent dans tous les sens. Les collègues les ont évalués à une centaine de personnes. La situation était relativement calme". D'autres affrontements, impliquant une cinquantaine de personnes, ont aussi éclaté dans une rue adjacente. L'origine de cette énorme bagarre viendrait d'un différend entre voisins d'un immeuble du quartier. Selon paris-normandie.fr, deux familles appartenant aux communautés africaine et maghrébine s'opposeraient "sur fond de gêne provoquée dans un hall d’immeuble les jours précédents".
Un problème de voisinage, mais pas un problème communautaire
Un témoin
Un témoin de la bagarre, interrogé par le Démocrate Vernonnais, assure en revanche "qu’il n’y a pas de problème entre les communautés. Il peut s’agir d’un problème de voisinage, mais pas d’un problème communautaire". "Il est difficile de dire exactement combien ils étaient, mais il n’y avait pas 200 à 300 personnes, estime cet ancien éducateur du quartier. C’était la fin du ramadan, il y avait beaucoup de gens dehors, mais moi ce que j’ai constaté surtout, c’est qu’il y avait beaucoup de monde pour calmer le jeu, pour séparer ceux qui voulaient se battre."
Malgré la violence de la scène, "il n’a pas dû y avoir de blessé grave" d'après la police, qui a quitté les lieux vers 0h30, une fois le calme retrouvé dans le quartier. "Nous avons appelé les hôpitaux du secteur et nous n’avons pas recensé de personnes victimes de blessures qui pourraient correspondre aux armes qu’on nous avait indiquées aux appels de départ", poursuit la police locale, qui n'a procédé à aucune interpellation et n'a reçu aucune plainte.