Scène d'horreur dans la commune de Magnanville, dans les Yvelines. Un officier de police âgé de 42 ans en poste aux Mureaux (Yvelines) a été poignardé d'une dizaine de coups de couteau devant son domicile alors qu'il rentrait chez lui, aux alentours de 21h. Selon l'AFP, l'auteur de l'agression se serait retranché dans la maison du policier décédé avec la femme et le fils de la victime. On ne connaît pour l'heure ni l'identité ni les motivations" de l'homme qui a "mortellement blessé par arme blanche" ce commandant de police, a indiqué à Pierre-Henry Brandet.
Peu après minuit, le Raid a donné l'assaut au domicile de la victime où le forcené retenait une femme qui serait la compagne du commandant de police et un enfant. À l'issue de l'opération, le forcené a été abattu, le corps d'une femme a été découvert et un enfant âgé de 3 ans a été retrouvé sain et sauf. Choqué, l'enfant a été pris en charge par les équipes médicales a indiqué le procureur de la République de Versailles. Selon les premiers éléments à la disposition des autorités, la femme serait la compagne du commandant, elle-même fonctionnaire de police.
Le parquet antiterroriste s'est saisi de l'enquête. L'enquête est confiée à la sous-division antiterroriste de la police judiciaire, à la PJ de Versailles et à la direction générale de la sécurité intérieure, a annoncé le parquet de Paris. Selon une source policière, l'homme se serait revendiqué du groupe jihadiste État islamique durant les négociations avec le Raid, avant d'être abattu, selon des sources policières. Des témoins ont rapporté aux enquêteurs qu'il aurait crié "Allah akbar" en attaquant le policier. François Hollande a, quant à lui, affirmé que "toute la lumière sera faite" sur ce drame et a convoqué une réunion mardi 14 juin à l'Élysée, peu avant 8h.
Quelques heures seulement après le drame, l'agence Amaq liée au groupe État islamique a revendiqué les meurtres du policier et de sa compagne. "Un combattant de l'EI a tué un adjoint du commissariat de police de la ville des Mureaux ainsi que sa femme à l'arme blanche près de Paris", a écrit l'Amaq, selon le centre américain de surveillance de sites jihadistes SITE.