Denis Favier est le directeur général de la gendarmerie nationale. Informé dans le courant de la nuit du 25 au 26 octobre du décès de Rémi Fraisse, un manifestant anti-barrage de Sivens, il affirme qu'il n'a "pas été possible de l'imputer à la grenade".
Les munitions utilisées n'ont jamais occasionné de tels dégâts
Denis Favier
Selon lui, "il y a concomitance entre le tir et la découverte du corps de Rémi Fraisse mais les munitions utilisées n'ont jamais occasionné de tels dégâts (...) Il faut du temps pour établir le lien". Denis Favier réfute également toute volonté de dissimuler des informations. "Que cacher ? Il est impossible d'imaginer que des gendarmes puissent cacher la mort d'un opposant dans le cadre d'une opération d'ordre public", explique-t-il.
Considérant que les gendarmes ont été "agressés" par des "casseurs qui ont pris le pas sur les manifestants", le directeur général de la gendarmerie nationale considère que ses hommes "se sont défendus". Denis Favier a par ailleurs rencontré le militaire qui a tiré la grenade explosive. "C'est un homme choqué", commente-t-il.
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