Le silence sera son axe de défense. Salah Abdeslam refuse de s'exprimer pendant son procès à Bruxelles pour une fusillade qui a éclaté à Forest en mars 2016 contre les forces de l'ordre, quelques jours avant son arrestation avec Sofien Ayari. Une interpellation qui met fin à quatre mois de cavale, depuis les attentats du 13 novembre 2015 où sa trace est perdue.
Il est le seul survivant parmi tous les assaillants des attaques terroristes qui ont frappé Paris et Saint-Denis. Son procès est donc très attendu par les proches des victimes et victimes des attentats de 2015, qui ont fait 130 morts et plus de 400 victimes physiques. Mais aussi par celles des attentats de Bruxelles, le 22 mars, a priori précipités par l'arrestation de Salah Abdeslam, et qui, eux, avaient 32 personnes tuées et plus de 300 blessées.
Le procès de Salah Abdeslam et Sofien Ayari s'est ouvert sous un important dispositif de sécurité à Bruxelles lundi 5 février 2018. Après une audition peu éloquente de Sofien Ayari, Salah Abdeslam a expliqué ne pas vouloir répondre aux questions et faire valoir son droit au silence. "Mon silence ne fait pas de moi un criminel (...) Il n’y a point de divinité autre qu’Allah", a-t-il exprimé devant le tribunal.
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