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Roland Cazaux, dit "le chat"
REPLAY - En 2002, Roland Cazaux, 43 ans et père de deux enfants, reconnait 36 agressions sexuelles.
Vous pouvez à tout moment soumettre une affaire à Jacques Pradel. Laissez votre message avec les principales informations nécessaires à l'équipe de l'émission pour programmer, peut-être prochainement, ce fait-divers dans L'Heure du Crime.
L'édito de Jacques Pradel
A la Une de l’heure du crime aujourd’hui, l’incroyable histoire d’un violeur en série pourchassé par la police pendant près de 15 ans dans la région de Bordeaux. C’est une histoire criminelle extraordinaire, unique dans l’histoire judiciaire du sud-ouest de la France. Les journalistes et les enquêteurs l’avaient surnommé «l’homme-araignée » ou encore « le chat », car, après avoir coupé l’électricité, il escaladait la façade des maisons ou des immeubles, et pénétrait chez ses victimes par les toits. En 15 ans, de 1987 à 2002, année de son arrestation, il fera 36 victimes, malgré la traque des policiers et des gendarmes qui avaient pourtant mis des moyens considérables sur le terrain. Avec mes invités, nous allons vous raconter l’histoire de cet homme, et celle de l’enquête conjointe des policiers et des gendarmes de la région qui ont fini par l’arrêter. Roland Cazaux a été condamné en décembre 2005 par la cour d’assises de Bordeaux. Il est actuellement en liberté conditionnelle et il est soumis pour les 15 prochaines années à une mesure de suivi sociopsychologique…
"Le Chat"
C'est son mode opératoire hors du commun qui a valu à Roland Cazaux son surnom. "Le chat" repérait ses proies lors de ses déplacements professionnels. Il les épiait et les suivait pendant plusieurs jours. Puis, il entrait par effraction chez elles alors qu'elles étaient absentes, pour se familiariser avec l'environnement de son futur crime. Enfin, la nuit venue, il se glissait dans leur chambre après avoir coupé le compteur électrique. Il n'a jamais rien renversé, rien cassé. Il n'a jamais fait aucun bruit. Ses victimes n'avaient jamais vu son visage avant le procès. Ce sont ces mêmes manies, qui ont permis aux enquêteurs d'acquérir la certitude d'avoir affaire à un seul et même homme pour plusieurs dizaines de viols sans liens apparents en Gironde, entre 1987 et 1995. A cette époque, la "Cellule viol 40" est mise en place, regroupant la police judiciaire de Bordeaux et la Section de Recherches de Pau. Il faudra presque 7 ans, et un coup de chance, avant l'arrestation du félin...
Nos invités
Jean-Pierre Bouchard, criminologue, psychologue, expert auprès des tribunaux. Il avait expertisé Roland Cazaux.
Maître Béatrice Ceccaldi, avocate de Roland Cazaux avec Maître Stéphane Guitard
Maitre Nathalie Landon, avocate au barreau de Périgueux. Elle défend l'une des victimes de Roland Cazaux.
Maître Pierre Blazy, avocat au barreau de Bordeaux, il a défendu les victimes lors du procès de Roland Cazaux
Jean-Michel Desplos, chef du pôle police-justice au journal Sud-Ouest. Il a suivi l'affaire du chat quand elle a éclaté en Gironde.
