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Rennes : un enfant de 5 ans grièvement blessé par balles
L'enfant se trouvait à bord du véhicule de son père à Rennes quand il a été grièvement blessé à la tête par balle, le samedi 26 octobre.
L'homme et son fils se trouvaient à bord de leur véhicule. Ce samedi 26 octobre, un enfant de 5 ans a été grièvement blessé par balle à Pacé, près de Rennes, a appris RTL confirmant une information d'Ouest France.
Touché à la tête, le petit garçon a été conduit en urgence à l'hôpital de Rennes, son pronostic vital est très engagé. Les gendarmes ont été appelés par les secours après la prise en charge d'un enfant de cinq ans blessé par balle après que le véhicule où il se trouvait a été la cible de tirs d'arme à feu, a indiqué cette source dimanche.
Selon Ouest-France, l'enfant a été touché à la tête après que la voiture conduite par son père aurait été prise pour cible par plusieurs hommes cagoulés qui les poursuivaient. Selon le procureur en charge de l'enquête, le père a déclaré "avoir été poursuivi par un véhicule et avoir fait demi-tour à hauteur de Pacé. Il aurait senti une secousse avant de découvrir son enfant blessé".
Un possible lien avec une fusillade la veille
Ils auraient ouvert le feu à plusieurs reprises, touchant le coffre et la vitre arrière, lors de cette course-poursuite qui pourrait être liée à une fusillade survenue samedi matin dans le quartier de Maurepas, à Rennes, liée au trafic de stupéfiants, selon le quotidien breton.
Le communiqué du procureur confirme par ailleurs qu'il y a eu samedi matin dans le quartier de Maurepas "des tirs d'arme à feu en rafale", et qu'un "groupe d'hommes cagoulés dont l'un était porteur d'une arme à feu type fusil-mitrailleur" ont été vus circulant dans le quartier. Le RAID a dû intervenir samedi, conduisant à une vingtaine d'interpellations et une garde à vue. Le lien entre les deux événements n'est pas clarifié par le parquet de Rennes.
D'après la gendarmerie, les circonstances du tir ayant blessé l'enfant sont encore à déterminer. La section de recherches de Rennes est en charge du dossier en co-saisine avec le groupement de gendarmerie départementale de l'Ille-et-Vilaine, a-t-elle précisé. Sollicité par l'AFP, le parquet de Rennes n'avait pas communiqué dimanche matin.
