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Procès Rançon : les frères d'une victime se jettent sur le box de l'accusé

Les deux frères de Marie-Hélène Gonzalez n'ont pas su retenir leur colère face à l'assassin de leur sœur. L'audience a été suspendue.

Jacques Rançon, pendant son procès aux assises de Perpignan

Crédit : RAYMOND ROIG / AFP

Léa Stassinet & AFP

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Leur colère était trop forte. Mercredi 14 mars, au septième jour du procès de Jacques Rançon, l'audience a dû être suspendue après que les frères d'une victime du "tueur de la gare de Perpignan" ont tenté de s'en prendre à l'accusé.

La cour venait de se pencher sur le meurtre et le viol de Marie-Hélène Gonzalez, 22 ans, retrouvée décapitée, amputée des mains, les parties génitales coupées. Des détails insupportables pour les frères de la victime. À la mi-journée, ceux qui occupaient le banc des parties civiles depuis le début des débats se sont précipités vers le box où était assis Jacques Rançon.

L'un d'eux a passé la main à travers une ouverture et a tenté de saisir l'accusé par le cou, avant d'être ceinturé par les policiers. À l'intérieur du box, trois autres policiers ont protégé Jacques Rançon. Le président est ensuite intervenu en lançant : "La dignité des débats est importante".

La tension aujourd'hui était à son paroxysme

Xavier Capelet, un des avocats de Rançon

"On sentait que cela bouillonnait", a expliqué l'un des avocats du prévenu, Me Xavier Capelet. "La tension aujourd'hui était à son paroxysme. Les nerfs des parties civiles sont mis à rude épreuve. On a deux frères qui souffrent manifestement depuis de nombreuses années, on peut comprendre qu'ils puissent avoir ce genre de réaction", a-t-il ajouté. La salle a ensuite été évacuée et l'audience suspendue jusqu'à 14 heures.

Arrêté 17 ans après les faits grâce à son ADN

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Jacques Rançon comparaît devant la cour d'assises des Pyrénées-Orientales depuis le 5 mars dernier pour meurtres, viols et sévices graves dans l'affaire des "Disparues de Perpignan". Cet ancien cariste-magasinier de 58 ans avait été arrêté 17 ans après les faits, son profil ADN étant ressorti grâce à un nouveau logiciel installé sur le fichier national des empreintes génétiques.

Pour les faits qui lui sont reprochés, il encourt la réclusion criminelle perpétuité assortie d'une période de sûreté de 22 ans. Le verdict est attendu pour le 26 mars. 

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