1. Accueil
  2. Actu
  3. Justice et faits divers
  4. Procès de la rue Copernic : 43 ans après, la justice cherche toujours le poseur de bombe
2 min de lecture

Procès de la rue Copernic : 43 ans après, la justice cherche toujours le poseur de bombe

Le procès de l'attentat de la rue Copernic s'ouvre ce lundi à Paris, 43 ans après les faits. Le seul suspect, Hassan Diab, ne cesse de clamer son innocence.

Image des dégâts causés par un attentat visant la synagogue de la rue Copernic à Paris, le 3 octobre 1980 (archives)
Crédit : AFP / GEORGES BENDRIHEM
Procès de la rue Copernic : 43 ans après, la justice cherche toujours le poseur de bombe
00:01:41
Cindy Hubert - édité par William Vuillez
Je m'abonne à la newsletter « Infos »

Il est connu comme le premier attentat antisémite en France depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le procès de la rue Copernic s'ouvre ce lundi 3 avril devant la cour d'assises spéciale de Paris, près de 43 ans après les faits. Le 3 octobre 1980, une bombe cachée dans la sacoche d'une moto explose devant une synagogue dans le XVIᵉ arrondissement de la capitale. L'unique accusé, un universitaire libano canadien, ne devrait pas être présent ce lundi. Près d'un demi-siècle après les faits, la justice cherche toujours le poseur de bombe.

Personne n'a jamais revendiqué cet attentat et il a fallu attendre plusieurs décennies pour qu'un jeune juge d'instruction, Marc Trévidic, remonte une piste, celle d'un commando mené par une cellule terroriste palestinienne. Un nom de suspect apparaît alors : Hassan Diab, un Libanais devenu professeur de sociologie au Canada, qui se dit victime d'une homonymie. Jamais il n'a posé de bombes, répète-t-il depuis des années. Pour le confondre, pas d'ADN, pas de téléphonie, cela n'existait pas, "mais des éléments bien fragiles", dénonce son avocat : un portrait robot, des expertises graphologiques sur une fiche d'hôtel à Paris.

Pour Me William Bourdon, il y a méprise. "Il n'a cessé de protester son innocence depuis la première minute. Des éléments aussi incertains, aussi contradictoires, cela ne peut pas permettre d'asseoir, selon nous, une déclaration de culpabilité. Quant au portrait-robot, c'est rien, nada", dit-il. Hassan Diab devrait donc sécher son propre procès ce lundi matin et rester au Canada. Une chaise vide que redoutent les rescapés et les familles de victimes.

La rédaction vous recommande
À lire aussi

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info
En Direct
/

Bienvenue sur RTL

Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur

Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.

Bienvenue sur RTL

Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio

Je crée mon compte