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Un surveillant pénitentiaire au parloir de la prison d'Angers (illustration)
Crédit : JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP
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Une femme a été condamnée à trois mois de prison avec sursis pour avoir, à huit reprises, usé d'une fausse identité au parloir de la prison de La Talaudière (Loire). Grâce à ce subterfuge, la jeune femme pouvait avoir des relations sexuelles avec son compagnon incarcéré, dans un parloir sans séparation, rapporte le Progrès.
Mais le 23 mars dernier, l'un des surveillants pénitentiaires a surpris la jeune femme et le détenu dans une position plus que suggestive. Ce dernier a tout d'abord été étonné puisque la jeune femme était entrée dans le parloir avec une carte d'identité la présentant comme la sœur du détenu, mais il a rapidement compris le stratagème.
C'était la huitième fois que la visiteuse utilisait la carte d'identité de sa belle-sœur pour faire l'amour avec son compagnon au parloir, sans éveiller jusqu'ici les soupçons des agents pénitentiaires.
"Elle est très amoureuse de lui", a avancé à la barre l'avocat de la jeune femme. Un argument qui n'a pas convaincu le tribunal, qui face au caractère répétitif de ce type de visite, l'a condamnée à trois mois de prison avec sursis.
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