Après les manifestations place Vendôme, les représentants des policiers ont été reçu à l'Élysée par François Hollande. Le président de la République en avait pris l'engagement après la forte mobilisation qui avait réuni plus de 7.500 agents sous les fenêtre de la ministre de la Justice, Christiane Taubira. Une rencontre qui a satisfait l'ensemble des syndicats, qu'ils soient classés à gauche ou à droite sur l'échiquier politique.
Ils attendaient un plan fort et ils l'ont eu avec notamment un engagement sur plusieurs années autour de quatre grands axes : les moyens accordés, les missions, l'évolution des carrières et la révision des politiques pénales. "Un tabou est tombé et on peut enfin se dire les choses. Il faut vraiment que les policiers croient en ce qui va leur être proposé, on attend la concrétisation budgétaire et cela sans oublier le courage politique qu'il faut pour travailler et voir la sécurité autrement", déclare Jean-Marc Bailleul, du syndicat des cadres de la sécurité intérieur.
Ce dernier se réjouit grandement d'avoir été entendu. "Il est temps maintenant qu'on se réunisse derrière notre ministre pour travailler concrètement", lance-t-il. Prochaine étape ? Le premier trimestre 2016. Le président de la République et les représentants de police se sont quittés en se donnant rendez-vous au mois de mars prochain. Mais certains policiers ont déjà pris les devant en réclamant 8.000 agents supplémentaires.
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