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Poitiers : le professeur de philosophie mis en examen pour viol

Après avoir été placé en garde à vue, le professeur de philosophie d'un lycée de Poitiers a été mis en examen pour viol et agression sexuelle. Il pourrait être suspendu de ses fonctions.

La palais de Justice de Poitiers (illustration)
La palais de Justice de Poitiers (illustration)
Crédit : GUILLAUME SOUVANT / AFP
Cécile De Sèze & AFP

C'est une nouvelle affaire pénible pour l'Éducation nationale. Après plusieurs révélations de pédophilie concernant des enseignants, un nouveau cas pourrait être à déplorer. Le professeur de philosophie placé en garde à vue mercredi 8 avril a finalement été mis en examen. Lors de sa garde à vue, l'enseignant a "refusé de s'expliquer" dans ce cadre, selon le procureur, il a alors été mis en examen pour "viol et agression sexuelle sur personne vulnérable". Le parquet a ouvert des informations judiciaires.

Ses anciennes élèves du lycée Camille-Guérin l'accusent de les avoir agressées sexuellement, hors du cadre scolaire. Deux d'entre elles étaient majeures et l'autre était mineure, âgée de 17 ans, au moment des faits. Elles ont déposé plainte en décembre 2014.

Vers une suspension du professeur par le ministère

L'enseignant a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction d'entrer en contact avec ses trois anciennes élèves, ou de se rendre au Lycée Camille-Guérin. "Les faits dénoncés se seraient déroulés au cours du mois d'août 2014, en dehors de l'année scolaire", à un moment où le professeur "n'est plus leur enseignant", a précisé le procureur de la République de Poitiers Nicolas Jacquet. 

Les faits auraient été commis au domicile de l'enseignant, où les jeunes filles s'étaient rendues volontairement à son invitation à plusieurs occasions. Deux d'entre elles, dont la mineure, avaient été conviées à une même soirée d'anniversaire, et la troisième à une pendaison de crémaillère. Des soirées sur fond d'alcoolisation

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"À chaque fois, elles disent ne pas avoir été victimes de violences ou de menaces. C'est avec l'effet de surprise, et dans le cadre d'une forme de contrainte psychologique, que les faits auraient été commis", poursuit le procureur, pour qui les trois jeunes filles "disent clairement qu'elles n'étaient pas consentantes". Le ministère de l'Éducation avait précisé que l'hypothèse d'une suspension de l'enseignant serait examinée dans le cas d'une mise en examen, la ministre Najat Vallaud-Belkacem ayant elle-même déclaré qu'un "individu condamné par la justice n'a rien à faire dans l'école".

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