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Philippe Bouvard révèle que Jacques Mesrine projetait de le tuer
Dans l'émission "L'heure du crime" sur RTL, Philippe Bouvard a confié qu'il aurait dû être "le dernier client" du gangster Jacques Mesrine.
Philippe Bouvard
Jacques Mesrine, connu pour toutes sortes de méfaits, l'était également pour ne pas réellement apprécier la compagnie des journalistes. Après avoir laissé pour mort Jacques Tillier, qui officiait pour Minute et s'était rendu coupable de propos désobligeant à son égard, l'ancien ennemi public numéro 1 aurait projeté de s'en prendre à Philippe Bouvard.
C'est l'ancien animateur des Grosses têtes qui en fait la confidence sur RTL, dans l'émission L'heure du crime. Le 2 novembre 1979, lorsque la police abat Mesrine à Paris, Philippe Bouvard reçoit un coup de téléphone inattendu. "Cette année-là, j'étais chez moi sur la Côte d'Azur. Le téléphone a sonné et j'ai entendu une voix qui me disait : 'Ici, Devos', alors j'ai dit 'Bonjour Raymond', comme d'habitude. Et là, il m'a dit 'non, non, c'est pas le comique, c'est le commissaire Serge Devos, chef de la Brigade de répression du banditisme". Le commissaire va alors lui faire une révélation que l'animateur de RTL ne tardera pas à comprendre. "Je voulais vous avertir que nous venons d'abattre Jacques Mesrine il y a une demi-heure, et, dans son veston, nous avons découvert un plan de votre villa du Vésinet et les numéros d'immatriculation de vos voitures, ainsi que les itinéraires que vous empruntez chez vous, pour rentrer le soir".
En effet, Philippe Bouvard comprend vite qu'il aurait dû être "le dernier client" de Jacques Mesrine, qui entendait bien se venger suite à une série de critiques dispersées à travers des chroniques réalisée pour France Soir. "J'avais consacré deux ou trois chroniques assez vengeresses à Mesrine pour protester contre le fait que cet ennemi public numéro 1, parce qu'il avait sorti un best-seller et qu'il savait manier la langue française, était devenu un maître à penser de la société française. C'était lui faire beaucoup d'honneur et ce n'était pas un exemple pour les jeunes", expliquait ainsi le journaliste.
