Paris : la police démantèle un réseau d'arracheurs de montres de luxe

INFO RTL - Six personnes suspectées d'être au cœur d'un réseau de voleurs de montres de luxe ont été arrêtées à Paris.

Je m'abonne à la newsletter « Infos »

La police parisienne vient de démanteler un . Six suspects ont été arrêtés lundi 17 mars dans des squats de Seine-Saint-Denis. Ils sont tous soupçonnés d'avoir commis ces dernières semaines une série d'une douzaine de vols avec violence.

Les victimes étaient chaque fois des hommes porteurs de montres de très grande valeur. Parmi eux se trouve le pilote français de Formule 1 Jules Bianchi, qui s'était fait dérober sa montre de 70.000 euros le 5 mars dernier tout près des Champs Élysées.

Une nouvelle délinquance

Les suspects utilisaient souvent la même technique. L'un d'eux demandait à sa victime une cigarette, un autre la faisait alors tomber au sol avant de l'immobiliser et de lui arracher sa montre et de prendre la fuite. Plusieurs montres ont été retrouvées lors des perquisitions.

Le commissaire Stéphane Gouaud raconte être confronté "à un nouveau phénomène, depuis le mois de juin 2013 avec le vol de montres de luxe. Cela n’existait pas auparavant à Paris. C’est un phénomène qui pouvait exister en Italie ou dans le Sud de la France. Il a fallu s’adapter pour faire face à cette nouvelle délinquance avec des auteurs très mobiles qui cachent systématiquement leur identité".

Une technique bien rodée

"Ce sont des individus qui en petit groupe fréquente les quartiers riches de la capitale. Ils se dispersent et repèrent une proie. Une fois qu’ils ont trouvé une victime potentielle, ils vont se téléphoner pour se regrouper et voler la montre repérée. Cela se fait soit d’une manière astucieuse en mimant une prise de judo, soit une façon beaucoup plus violente en arrachant l’objet", explique le commissaire.

La police a ainsi mis en place un gros dispositif dans les quartiers concernés."On s’est rendu compte que le porteur de la montre prenait immédiatement un taxi après avoir dérobé l’objet. Ses complices partaient en courant pour essayer d’attirer les policiers", ajoute-t-il.

Les suspects, arrêtés par les enquêteurs de la Sûreté territoriale de la préfecture de police, sont en garde-à-vue pour au maximum 96 heures.