Franck vend des fleurs et des pivoines depuis dix ans dans le XVIIIème arrondissement parisien. Et un beau jour, au printemps dernier, il apprend que la RATP va installer une navette de bus juste devant l'entrée de sa boutique, en remplacement d'une rame de métro en travaux. "J'ai appelé la mairie. Un chargé de mission vient dans mon magasin et on s'engueule copieusement", se souvient le fleuriste au micro de RTL.
La conversation dégénère rapidement. "Je me suis énervé et j'ai dit malheureusement que si ça continue comme ça, je sors mon fusil et je lui mets un coup de fusil dans la tête", ajoute-t-il, en précisant toutefois ne "jamais avoir eu de fusil" de sa vie. Quelques minutes après le départ du chargé de mission de sa boutique, le fleuriste est de nouveau interrompu... par des gyrophares.
"Je vois la police arriver (...), je regarde ce qu'il se passe en bon commerçant et là, ils me mettent les menottes, ils m'embarquent en laissant mon magasin ouvert", explique celui qui sera immédiatement placé en garde à vue pendant 24 heures.
Et de continuer : "Après m'avoir questionné, ils me ramènent (...), ils vident mon appartement, ils ont fouillé partout : rien du tout". Une histoire d'un "commerçant fleuriste terroriste" qui "fait rire un peu tout le monde", s'amuse Franck. De son côté, la mairie de l'arrondissement précise que le fleuriste était très menaçant au téléphone et par mails, ce qui lui a valu son signalement à la police.