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Mort de Rémi Fraisse : la justice prononce un non-lieu en faveur du gendarme

Les juges d'instruction ont conclu mardi 9 janvier à un non-lieu dans le cadre de l'affaire Rémi Fraisse. Le militant écologiste tué par une grenade aurait été victime d'un "épouvantable accident".

Manifestation en hommage à Rémi Fraisse, le 2 novembre à Paris (archives)

Crédit : JOEL SAGET / AFP

Nicolas Skopinski & AFP

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Les juges d'instruction enquêtant sur la mort de Rémi Fraisse en 2014 à Sivens (Tarn) ont délivré mardi 9 janvier une ordonnance de non-lieu en faveur du gendarme ayant tiré la grenade qui a tué le militant écologiste, a indiqué le parquet de Toulouse, confirmant une information de Médiapart.

"L'ordonnance de non-lieu était inévitable car personne n'avait été mis en examen (dans cette affaire), donc ce n'est pas réellement une surprise", a indiqué l'avocat du gendarme Me Jean Tamalet. "Par ailleurs, le réquisitoire définitif (du parquet de Toulouse) réclamait un non-lieu en insistant sur les fruits de l'instruction qui concluaient à un épouvantable accident", a-t-il ajouté.

Mais pour Jean-Pierre Fraisse, le père du jeune militant, "la justice est aux ordres, la raison d'État de deux gouvernements successifs a prévalu alors qu'il n'y avait aucune raison puisqu'il y a mort d'homme".

Rémi Fraisse, âgé de 21 ans, avait succombé à l'explosion d'une grenade tirée par un gendarme lors d'affrontements sur le chantier de la retenue d'eau controversée de Sivens, le 26 octobre 2014.

Le projet de barrage a depuis été abandonné mais un autre, réduit de moitié, est à l'étude. Les zadistes qui occupaient le site en ont été délogés le 6 mars 2015.

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