Tout le monde a droit à un nouveau départ. Pour aider les mineurs délinquants à s'insérer, la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) recherche des familles d'accueil. Ces jeunes, âgés de 13 à 18 ans, ont commis une ou plusieurs infractions : dégradations, cambriolages, violences... Leur milieu social d'origine, peu protecteur, voire nocif, n'est pas une solution adaptée pour éviter la récidive. Ils ont donc été placés dans des unités éducatives, et certains alternent avec un hébergement individualisé en famille-relais.
"Les familles d’accueil permettent aux jeunes de prendre de la distance et de reprendre certaines habitudes de vie", explique la PJJ dans un communiqué. "Les jeunes accueillis ont avant tout besoin de personnes solides et disponibles, en mesure de comprendre leur situation et de s’y adapter, tout en leur offrant un cadre rassurant."
Les familles d'accueil choisissent combien de temps elles souhaitent accueillir le jeune : en semaine, le week-end ou seulement pendant les vacances scolaires. Elles reçoivent une indemnité journalière de 36€ pour la nourriture et l'hébergement, toutes les autres dépenses (vêtements, transport, soins...) sont prises en charge par la PJJ. Tout le monde peut accueillir un jeune, quelle que soit sa situation maritale ou son lieu de résidence. Les deux seules conditions sont d'avoir un casier judiciaire vierge et une chambre pour l'adolescent, pour lui laisser un espace privé.
Les personnes qui souhaitent devenir famille d'accueil doivent se rapprocher de l'établissement de la PJJ le plus proche de chez eux. Ils rencontrent ensuite les agents en charge du suivi éducatif du jeune qui leur est confié, et concluent avec l’établissement une convention qui détermine leur rôle et le cadre de leur intervention. Ils seront ensuite accompagnés par les agents de la PJJ, qu'ils pourront contacter 24h/24 en cas de besoin.
L'insertion des mineurs délinquants est une priorité de la justice française. Pour accompagner les jeunes ayant commis une infraction, la PJJ dispose de plusieurs moyens : les foyers collectifs classiques (dans 47% des cas), les centres éducatifs fermés (20%), les centres éducatifs renforcés (11%) et les Unités Éducatives d'Hébergement Diversifié (22%). Ce sont ces dernières qui mettent en oeuvre des placements en famille d'accueil, en foyers jeunes travailleurs ou en appartements de semi-autonomie.
La France compte environ 500 familles d'accueil pour jeunes délinquants.
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