Il avait été retenu en captivité pendant 3 ans par le groupe terroriste Aqmi au Mali. Libéré le 29 octobre 2013, l'homme a pris en janvier dernier la décision de porter plainte contre X pour complicité de séquestration en relation avec une entreprise terroriste et non-assistance à personne en danger. Selon lui, sa libération aurait pu intervenir plus tôt.
"D'après mes ravisseurs, il y avait une négociation qui devait aboutir avec date précise de libération", relate-t-il. Ce qui a commencé à le faire douter, c'est quand il s'est rendu compte que ces éléments concernant sa
libération anticipée, étaient corroborés par ses recherches menées a posteriori. Une enquête fouillée de l'Express, parut cette
semaine, confirmerait cette version. "Je pose la question : pourquoi ?", s'interroge l'ex-otage au micro de RTL.
Qui a pu prendre cette décision de suspendre ma libération ?
Marc Féret
D'après certains éléments, l'opération de libération, prévue en 2012, aurait finalement avorté à la dernière minute. Derrière cette décision, on trouverait le chef de l'État-major de l'Élysée de l'époque. "Qui a pu prendre cette décision de suspendre ma libération ? (...) Qui a le droit de prendre une décision qui peut mener à la mort d'une personne ?" s'étrangle l'ancien captif. Pour obtenir ces réponses, il a porté plainte au parquet de Paris. L'homme se dit prêt à aller "jusqu'au bout".
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