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Lisbourg : pas de rentrée pour les élèves de l'école communale à cause de voisins menaçants
REPLAY - Les grilles de l'école communale de Lisbourg sont restées fermées pour la rentrée des vacances de la Toussaint. Les élus dénoncent la mise en danger des enfants et du personnel de l'établissement face à des voisins menaçants.
Vue de l'école communale sur Google Street View
Crédit : Capture d'écran
Les 12 millions d'écoliers de l'Hexagone retrouvent le chemin de l'école ce lundi 3 novembre. Tous sauf les 70 élèves de l'école primaire de Lisbourg, dans le Pas-de-Calais. Le comportement agressif d'une famille habitant à proximité de l'école communale a contraint les élus à fermer les portes de l'établissement avant les vacances. Les élèves seront exceptionnellement accueillis ce matin dans une salle mise à disposition par la mairie de la ville.
Dans ce village du Ternois, situé entre Béthune et Saint-Omer, la mairie estime avoir épuisé tous les recours pour faire partir ces voisins indésirables qui habitent depuis 20 ans dans l'enceinte de la petite école. Une procédure d'expulsion a été lancé en juillet, quand la famille a refusé de quitter le logement après s'être fait signifier le congé de son bail. Le 24 octobre, la justice a décidé de son expulsion dans un délai de deux mois, qui expire donc après le début de la trêve hivernale.
Une réunion de médiation prévue lundi après-midi
"Ce sont des gens qui sont alcoolisés. Dès qu'ils ont bu, ils son complètement hors d'eux. Ils pourraient menacer la sécurité des professeurs ou des enfants. On ne va pas attendre qu'un drame arrive. On pensait avoir été entendus par la juge mais comme il y a la trêve hivernale on ne peut pas les expulser avant avril 2015", explique Willy Gallez, premier adjoint au maire et parent d'élève.
Face à cette fermeture exceptionnelle, les parents doivent s'organiser. Mais tous affirment comprendre et soutenir l'action des élus locaux. "Je ne veux pas que mes enfants aient un problème pendant la journée. Laisser les enfants et les instits se faire insulter, c'est pas possible", explique un parent. "C'est le seul moyen pour regagner le calme dans la commune", abonde une mère de famille.
La préfecture du Pas-de-Calais lance un message d'apaisement. Une réunion de médiation sera organisée ce lundi après-midi afin de trouver une solution de relogement pour les locataires turbulents.