Le père Riffard ne sera pas condamné pour avoir hébergé des migrants dans une église

"Je me dis que l'on a été entendu sur le fond du problème", a déclaré Gérard Riffard à l'issu de son jugement. À 70 ans, le curé retraité était poursuivi pour avoir hébergé des demandeurs d'asile dans une église de quartier, en dépit d'une interdiction municipale. Il a été relaxé par le tribunal de police et ne paiera aucune amende.

"L'État ne peut pas poursuivre pour un travail qu'il aurait dû faire lui-même. Ça nous conforte dans cet accueil et dans cet accompagnement", a-t-il ajouté. Surnommé le "curé des pauvres", le père Riffard accueille depuis plusieurs années des demandeurs d'asile africains au sein de l'église Sainte-Claire. Son combat est soutenu par l'évêque de Saint-Étienne et plusieurs associations dont la Fondation l'Abbé Pierre.

Maintenant, le père Riffard est déterminé à continuer son travail d'accueil. "Je ne l'ai jamais arrêté donc on continue. J'aimerais que la page soit tournée et qu'on puisse travailler tranquille", a-t-il déclaré.

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