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L'agresseur du jeune Marin condamné à sept ans et demi de prison

Celui qui avait agressé Marin en novembre 2017 à coups de béquilles a été condamné à 7 ans et demi de prison ce vendredi 4 mai. Une peine ferme de 14 ans avait été requise contre lui en début d'après midi.

Marin arrive au procès de son agresseur au bras d'une de ses proches le 3 mai 2018

Crédit : JEFF PACHOUD / AFP

La rédaction numérique de RTL & AFP

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Après trois jours de procès, le verdict est tombé. L'agresseur du jeune marin a été condamné à 7 ans et demi de prison ce vendredi 4 mai à Lyon. La cours d'assises des mineurs a retenu l'excuse de minorité, réduisant de moitié la peine maximale encourue (15 ans de réclusion), contrairement à ce qui avait été réclamé plus tôt par l'avocat général et les parties civiles. Marin et ses parents qui l'entouraient ont paru consternés à l'annonce du verdict. 

Dans les plaidoiries des deux parties, l'excuse de minorité avait été un point central. Pour Me Guillemaut, l'avocate de l'agresseur, il est évident que son client doit être jugé comme l'enfant qu'il était au moment des faits et qui a bien été décrit comme tel par plusieurs témoins. Mais sept ans et demi d'emprisonnement, "ce n'est peut-être pas la mesure du désastre auquel on assiste", ont fait valoir les avocats des parties civiles, au regard des lourdes séquelles supportées par Marin. L'excuse de minorité pouvait être écartée si deux conditions étaient réunies: le mineur a plus de 16 ans et les circonstances et/ou sa personnalité le justifient.

L'agresseur était poursuivi pour "violences avec usage ou menace d'une arme suivie de mutilation ou infirmité permanente". En novembre 2017, il avait en effet frappé violemment à coups de béquilles le jeune Marin qui avait défendu un couple qui s'embrassait dans la rue. Encore aujourd'hui, le jeune homme subit les séquelles de cette agression.

Son agresseur, âgé de 17 ans au moment des faits, un adolescent à la dérive, au parcours familial chaotique, déjà connu de la police et avec des addictions à l'alcool et au cannabis, était lui "terrorisé" par cette échéance, avec "du mal à dire les choses", selon son avocate. 

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