La star américaine Kim Kardashian a été la cible d'une attaque impressionnante dans un hôtel particulier de Paris, dimanche 2 octobre. Présente dans la capitale pour la Fashion Week, la femme de Kanye West avait profité des défilés avant de dîner avec le grand couturier franco-tunisien Azzedine Alaïa. Vers 2h30 du matin, Kim Kardashian a été attaquée à main armée par plusieurs agresseurs déguisés en faux policiers dans sa résidence, 7 rue Tronchet, dans le VIIIe arrondissement de Paris, près de La Madeleine.
"C'est évidemment une publicité dont on se serait passé", concède Jean-François Martin, l'adjoint au tourisme de la ville de Paris, avant d'ajouter : "il ne faut pas non plus extrapoler à outrance les conséquences de ce qui reste un fait divers, bien qu'il touche une personnalité très connue et très suivie sur les réseaux sociaux". La mésaventure de Kim Kardashian ne devrait pas susciter d'angoisse chez "le touriste moyen" selon le représentant de la ville de Paris, qui prend les attentats du 13 novembre comme contre-exemple.
"On peut s'interroger sur le dispositif de sécurité de Madame Kardashian", pointe cependant Jean-François Martin, en s'appuyant sur valeur du butin dérobé chez l'actrice (9 millions d'euros). Face aux critiques de Nathalie Kosciusko-Morizet, qui avait estimé que ce braquage démontrait "l'urgence générale" à améliorer la sécurité à Paris, Jean-François Martin accuse la cheffe de file de l'opposition au Conseil de Paris d'alimenter une polémique pour faire parler d'elle en période électorale. "Je crois que le fait d'être qualifié à la dernière minute à la primaire lui a un peu fait perdre le sens des réalités", a lâché l'adjoint d'Anne Hidalgo au micro de RTL.
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