Jeune homme mort après des tirs de taser : "Les policiers étaient en danger", dit un syndicat

Un homme de 34 ans, apparemment en pleine crise de démence, a été interpellé, vendredi 5 septembre, au soir dans un hôtel parisien. Pour le maîtriser, les policiers se sont servis de leur pistolet électrique. L'homme, pourtant de forte constitution, a fait un malaise. Il est décédé, pour une raison qui reste à déterminer. La police des polices mène l'enquête.

Une situation "compliquée"

Le délégué du syndicat Alliance, Stanislas Gaudon, entend bien d'ores et déjà justifier ce qui s'est passé. "La situation était compliquée mais également dangereuse pour nos collègues. Vous n'allez pas frapper avec une matraque un individu qui est en état de démence parce que votre sécurité va être mise en jeu", explique-t-il. 

La deuxième impulsion qui a touché la cuisse n'a eu aucun effet sur lui.

Stanislas Gaudon, délégué du syndicat Alliance

Stanislas Gaudon revient sur les faits. Il raconte que "le premier impact de taser n'a eu aucun effet sur lui. La deuxième impulsion qui a touché la cuisse n'a eu aucun effet sur lui". D'après lui, l'enquête doit déterminer "si l'individu était sous l'emprise de stupéfiants et que son état de démence ne lui aurait pas permis de ressentir quelque chose".

Le délégué syndical Alliance estime que ses collègues "ont utilisé tous les moyens nécessaires". "S'il les avait entraînés dans sa chute par la fenêtre que ce serait-il passé ?", interroge-t-il.