Jean-Luc Lahaye : "J'ai toujours aimé les filles plus jeunes que moi"

"C'est totalement injuste". Condamné ce lundi 18 mai à un an de prison avec sursis pour corruption de mineure de 15 ans, huit ans après avoir été condamné dans une affaire similaire, Jean-Luc Lahaye ne comprend pas la peine dont il vient d'écoper. Le chanteur se dit toutefois "soulagé" d'avoir été relaxé sur la question de la détention des images pédopornographiques et propositions sexuelles à mineure de moins de 15 ans.

J'ai toujours aimé les filles plus jeunes et je ne suis pas le seul ! (...) Je vais quand même pas me taper Julie Pietri !

Jean-Luc Lahaye

"Elle est majeure sexuelle, je le rappelle. Je peux avoir - et je n'ai pas eu - une relation consentie physique avec une majeure sexuelle. C'est la loi. Je ne suis pas attaquable, rappelle-t-il. J'ai toujours dit que ma préférence allait pour les filles plus jeunes que moi. C'est ma façon de prolonger une séduction fanée, une jeunesse perdue. J'ai toujours aimé les filles plus jeunes et je ne suis pas le seul ! (...) Je vais quand même pas me taper Julie Pietri !"

Le chanteur star des années 80 assure par ailleurs que la jeune fille à qui il avait demandé de prendre des poses suggestives devant sa webcam avait "les apparences et les attributs d'une femme". Jean-Luc Lahaye regrette en tout cas d'avoir "ouvert un compte Facebook personnel". Et d'accuser Facebook d'avoir "fait une alerte de son propre chef", bien qu'il reconnaisse au réseau social une utilité dans les cas de "terrorisme et pédophilie, par exemple".

Je me réserve le droit de me retourner contre certains médias et certaines personnes qui ont insisté sur cette histoire d'images pédopornographiques

Jean-Luc Lahaye

Jean-Luc Lahaye pourrait ne pas faire appel de sa condamnation afin de "reprendre (ses) activités artistiques et passer un coup d'éponge sur toute cette histoire". Il conclut : "Je me réserve le droit de me retourner contre certains médias et certaines personnes qui ont insisté sur cette histoire d'images pédopornographiques".