"La France est ce pays qui ne s’est jamais remis de l’affaire Dreyfus, et croit que derrière tout coupable, se cache un innocent injustement condamné", lance Éric Zemmour. Pour le journaliste, la France "s’affiche patrie du droit, mais s’assoit sur la justice", "se prétend la nation de Descartes et de la raison, mais est gouvernée par l’émotion". Il évoque un pays "où des gens de gauche dénoncent l'état d’urgence, parce qu’ils marginalisent les juges au profit de l’État, mais implorent le chef de l’État de faire fi d’une décision de justice". Il voit "des gens qui se méfient des témoins à charge contre un trafiquant de drogue ou un braqueur de banques, qui ont même théorisé les dangers de la rumeur publique, et se contentent d’un 'tout le voisinage savait' quand il s’agit d’un mari accusé de violence".
Éric Zemmour interroge encore : "Pourquoi les filles de monsieur Sauvage n’ont-elles révélé les actes incestueux dont se serait rendu coupable leur père trente-cinq ans plus tôt qu’après la mort de celui-ci ? Révélé ou inventé ? Mémoire réelle ou mémoire post-traumatique arrangée ?" Pour lui, dans ce dossier, "on a vu se reconstituer "l’alliance redoutablement efficace des cyniques et des opportunistes, des professionnels de la compassion et de la manipulation".
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