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INVITÉE RTL - Enfant frappée par son enseignante : "Ça ne serait pas la première fois", déclare l'avocate des parents
L'avocate de la famille de la petite fille de 3 ans frappée par son enseignante assure avoir été approchée par d'autres parents d'élèves. "Ça ne serait pas la première fois" que l'institutrice s'en prend à des élèves.
Une mère accompagnant ses enfants à l'école (illustration)
Crédit : XAVIER LEOTY / AFP
Les images ont fait le tour des médias et des réseaux sociaux. Une jeune élève de 3 ans filmée en train de se prendre un coup par son enseignante devant les yeux d'autres enfants et d'une maman qui est parvenue à capturer les images et à les diffuser. Une "honte pour notre école", a par ailleurs réagi la ministre démissionnaire de l'Éducation nationale, Nicole Belloubet, alors qu'une enquête a été ouverte dans la foulée. Cette dernière devra notamment établir si l'enseignante filmée, suspendue depuis par l'Éducation nationale, avait déjà levé la main sur des enfants par le passé.
"Dès la première semaine, la petite avait déjà informé sa mère qu'elle avait reçu un coup au dos par sa maîtresse. (…) Il y avait un premier coup qui a été porté dès le troisième jour de la rentrée scolaire", révèle maître Vanessa Edberg, avocat de la maman de la jeune victime, invitée sur RTL.
La famille connaissait déjà cette école publique du XVe arrondissement de Paris, "leur fils était également avec cette maîtresse il y a deux ans, (...) il a fait part à sa mère que c'était une maîtresse qui était coutumière de ce genre d'agissements".
D'autres cas en cours d'examen
"Plusieurs mamans ont pris attache avec moi pour m'expliquer que leur enfant leur avait parlé et que ce ne serait pas la première fois", poursuit l'avocate. D'autres parents se sont rapprochés de l'avocate", insiste-t-elle, "pour exprimer que, chez les enfants, les langues se déliaient. (…) Il y a déjà des mamans qui ont témoigné en ce sens, mais maintenant il faut que la justice fasse son travail". L'enquête pourrait durer un certain temps, l'institutrice étant titulaire "depuis dix ans", selon l'avocate.
Interrogé par nos confrères de BFMTV, l'avocat de l'enseignante révèle que sa cliente est en "état de choc" après la publication des images. "Elle regrette profondément ce qu'il s'est passé", ajoute l'avocat.
