Grand Stade de Lille : le président de la métropole jugé pour recel d'abus de confiance

Au début des années 2010, Damien Castelain aurait reçu pour sa terrasse 17.000 euros de matériaux livrés par Eiffage, à l'époque chargé de la construction du Grand Stade de Lille.

Une vue aérienne du stade Pierre Mauroy de Lille

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Soupçonné d'avoir bénéficié de pierres livrées gratuitement par Eiffage pour sa terrasse personnelle, le président de la métropole de Lille (Mel), Damien Castelain, sera jugé pour "recel d'abus de confiance".

Selon le juge, l'élu a "pris l'initiative de demander à bénéficier gratuitement de ces matériaux", alors qu'il était vice-président de la Mel, au tournant des années 2010, en marge de la construction par Eiffage du Grand Stade Pierre-Mauroy. La valeur de ces pierres est estimée à 17.000 euros.

Mis en examen en août 2019 pour ce volet de l'affaire portant sur sa terrasse, M. Castelain l'était déjà en 2017 pour "trafic d'influence passif" et "complicité de favoritisme" pour l'attribution du marché du stade Pierre-Mauroy à Eiffage en 2008. Mais le juge a prononcé un non-lieu sur ces chefs visant le président de la métropole lilloise et six autres personnes, les charges étant insuffisantes ou les faits prescrits.

M. Castelain fait aussi l'objet d'une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics pour des factures notamment de parfums, services de bien-être ou nuits en hôtel de luxe. Elles s'élèveraient à environ 11.000 euros, selon le site Médiacités.

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