Gard : à Tresques, la psychose s’installe après le meurtre d’une pharmacienne à coups de couteau

Une semaine après la découverte du corps sans vie d’Estelle Méjean dans son jardin, on ne sait toujours pas ce qu’il s’est passé. Son mari, mis hors de cause, l’a retrouvée dans leur jardin, à Connaux, près d’Avignon (Gard). Comme l'a confirmé son autopsie, réalisée mardi 16 septembre, elle a été poignardée avec une arme blanche. 

Dans ce village tranquille, mais aussi à Tresques, où elle était pharmacienne, la psychose s’installe alors que le meurtrier est toujours dans la nature.
Sabine est retraitée et ne trouve plus le sommeil. Elle explique, au micro de RTL, avoir reçu comme conseil, de la part d'une amie, de "bien fermer" chez elle. "C’est clair qu’il faut être vigilant parce qu’il rôde toujours" dit-elle, inquiète.


En plus de l’inquiétude, c’est l’incompréhension qui règne. Estelle Méjean est décrite comme une "personne extrêmement gentille qui avait beaucoup d’empathie pour les gens" par une de ses patientes.


Pour lui rendre hommage, un petit autel improvisé s’est formé devant son officine. Laure est venue s’y recueillir et apporter "des bougies et une fleur". Les policiers poursuivent leur porte-à-porte autour du domicile de la victime pour tenter de reconstituer les faits.