Philippe Courroye n'a pas été sanctionné par ses pairs le 28 janvier dernier. Reste que le CSM s'était montré très critique envers l'action de l'ex-procureur de Nanterre, déclarant qu'il lui était "apparu au vu de l'ensemble des éléments du dossier qui lui ont été soumis, que l'intéressé (...) ne disposait pas des qualités requises pour diriger un parquet".
La réponse de l'intéressé est venue ce samedi 22 février dans Le Figaro : Philippe Courroye y estime que la décision du CSM - suivie par la garde des Sceaux Christine Taubira - est "hors sujet et déplacée". "Cette affirmation du CSM est d'ailleurs contredite par les appréciations très élogieuses de mes supérieurs hiérarchiques pendant cinq ans", précise l'ex-procureur de l'affaire Bettencourt avant que cette dernière ne soit dépaysée à Bordeaux.
L'ancien procureur de Nanterre et son ex-ajointe Marie-Christine Daubigney sont soupçonnés d'avoir cherché à obtenir en septembre 2010, par des moyens illégaux, les sources de deux journalistes du Monde qui travaillaient sur l'affaire. Pour ce faire, ils avaient réquisitionné leurs factures téléphoniques détaillées, les "fadettes".
"Je précise que j'ai dû, au cours de l'audience disciplinaire, répondre aux critiques d'un audit d'inspection sur le service pénal du tribunal de Nanterre, dont je rejette la méthode et les conclusions puisqu'il a été réalisé après mon départ sans que je n'ai jamais été entendu", ajoute l'ex-procureur.
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