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Enquête sur des fraudes "massives" au chômage partiel

Selon le parquet de Paris, qui a ouvert une enquête après avoir suspecté des fraudes au chômage partiel, le préjudice pour l'État s’élèverait à plus de 1,7 million d'euros.

Pôle emploi (illustration du chômage)

Crédit : PASCAL GUYOT / AFP

Venantia Petillault & AFP

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Le parquet de Paris a annoncé vendredi 10 juillet enquêter sur des fraudes "massives" au chômage partiel, impliquant des "flux financiers internationaux", qui ont occasionné "plus d'1,7 million d'euros" de préjudice.

Selon les premières investigations, "les demandes frauduleuses de versement d'indemnités se faisaient par télédéclaration en usurpant la raison sociale et le numéro d'identification SIRET d'entreprises existantes qui ne demandaient pas à bénéficier des aides à l'activité partielle", explique dans un communiqué le parquet, qui s'est saisi lundi de deux enquêtes initiées par les parquets de Toulouse et Limoges.

Pendant la crise du coronavirus, de nombreuses entreprises ont fait appel au dispositif de chômage partiel. Conçu pour éviter de licencier un salarié, celui-ci permet de cesser son activité pendant qu'une grosse partie du salaire (84%) est prise en charge par l'État, et non plus par l'employeur.

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