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DOCUMENT RTL - Sévices, harcèlement, tatouages nazis... Un déserteur raconte pourquoi il a quitté l'armée

Kévin, 21 ans, est jugé ce vendredi 22 mars pour désertion. Il raconte les conditions qui l'ont amené à cet extrême, qui est considéré comme un délit.

Des militaires dans le cadre du plan Vigipirate (illustration)

Crédit : IAN LANGSDON / POOL / AFP

DOCUMENT RTL - Sévices, harcèlements, tatouages nazis... Un déserteur raconte pourquoi il a quitte l'armée

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Denis Granjou & Ryad Ouslimani

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Un jeune militaire, un parachutiste de 21 ans, comparait devant le tribunal de Bordeaux ce vendredi 22 mars pour avoir abandonné brutalement l'armée, sans autre forme de préavis. Il est ainsi considéré comme déserteur, ce qui constitue toujours un délit aujourd'hui, en France. Au micro de RTL, Kévin évoque une question de survie.

"On nous a mis nus, dans un couloir. On nous a alignés, et on devait subir des fessées avant d'aller en chambre", raconte-t-il à notre micro, au sortir de l'audience. "Ensuite, on nous a fait goûter tous les liquides du VBL (Véhicule blindé léger), que ce soit liquide de refroidissement ou huile. On devait prendre des shooters de ça, ça nous faisait vomir", ajoute Kévin.

Au-delà de la violence physique, le comportement et certaines idéologies affichées ont participé au désir du militaire de quitter l'armée. "Quand je suis arrivé, vu que je suis blond aux yeux bleus, on m'a assimilé à la race aryenne. Ils étaient contents de me voir arriver dans le régiment", assure-t-il.

Il risque 3 ans de prison

Et Kévin d'expliquer que "certains brigadiers avaient des tatouages nazis, comme des croix gammées. Certains avaient Poutine tatoué sur la cuisse. C'était vraiment horrible à vivre". 

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Au bout d'un certain temps, il n'était plus question pour le jeune homme de rester dans cet univers. "Et un matin, je ne pouvais plus y aller. Je ne pouvais plus franchir le poste de sécurité. Alors, j'ai fait demi-tour et j'ai appelé mon médecin. Du coup, je me retrouve devant le tribunal, à être jugé pour ça", conclut-il. 

L'avocat de Kevin a demandé la relaxe. L'ancien militaire risque trois ans de prison. Le jugement est désormais en délibéré.

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