- 26m01s
- Accueil
- Actu
- Justice et faits divers
- DOCUMENT RTL - "Des personnes tombaient dans le vide" : un rescapé de l'ultra-trail du Haut-Giffre témoigne
1 min de lecture
DOCUMENT RTL - "Des personnes tombaient dans le vide" : un rescapé de l'ultra-trail du Haut-Giffre témoigne
Les participants à l'ultra-trail du Haut-Griffe ont connu l'enfer le 16 juin dernier. RTL a recueilli le témoignage de Patrice, un concurrent, qui a cru mourir lors de la course.
Un coureur sur un ultra-trail, l'UTMB (illustration)
Crédit : JEFF PACHOUD / AFP
L'ultra-trail du Haut-Giffre en Haute-Savoie a viré au cauchemar. En pleine nuit, entre vendredi et samedi 15 juin, des trombes d'eau se sont abattues sur le secteur. Dans une pente très raide, la piste est devenue un torrent et plusieurs concurrents sont tombés. Un homme est mort et deux autres ont été grièvement blessés.
Patrice fait partie des rescapés de ce passage d'enfer. Il a l'habitude des trails, mais là, il a eu la peur de sa vie. "C'était tellement en pente que la pluie s'est transformée en boue et qu'on ne pouvait plus tenir debout dans la pente. Donc en fait, on glissait tout simplement vers le ravin. On voyait des gens glisser, crier, tomber dans le ravin. C'était une horreur", confie le rescapé au micro de RTL.
"Les gens qui tombent dans le vide et puis on est là, on sait qu'il y a des blessés. Tout ce qu'on criait, c'est : 'Il y a des blessés graves ! Il y a des blessés graves ! Il faut arrêter la course !'. Il y avait une corde. Le problème, c'est qu'on était tous accrochés dessus", détaille-t-il.
"Une corde avec plusieurs centaines de personnes accrochées dessus et on ne peut pas mettre autant de personnes sur une corde. Donc on voyait bien qu'elle n'allait pas tenir. On est restés plus d'une heure, une heure et demie accrochés à cette corde. Donc il y avait un stress qu'elle lâche parce que là, ce n'était pas un mort, c'était des dizaines qui partaient", indique-t-il.
"Il y a un moment où on doit arrêter une course. Une course, ça s'annule, ça se dévie. C'est évident qu'il y a un défaut de l'organisation. Ça, c'est certain", déplore-t-il.
