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De 5 à 14 ans de prison pour l'agression d'un CRS

Trois hommes ayant blessé un CRS en 2011 ont été condamnés vendredi à des peines de 5 à 14 ans d'emprisonnement.

Trois hommes ont été condamnés à des peines de 5 à 14 ans d'emprisonnement pour avoir blessé un CRS. (archives)
Crédit : CHRISTOPHE SIMON / AFP
La rédaction numérique de RTL & AFP
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Trois hommes jugés depuis mardi pour avoir grièvement blessé un CRS en 2011 en lui jetant un pavé ont été condamnés vendredi à des peines de 5 à 14 ans d'emprisonnement, a-t-on appris auprès des avocats. La cour d'assises de Seine-et-Marne a infligé dans la soirée une peine de 14 ans de prison à Mohamed Diakité, le principal accusé. Ses complices, Thomy N'Gangu et Younès Belhacen, ont écopé respectivement de sept et cinq ans de prison

L'avocat général Karim Badène avait requis à leur encontre des peines de 18 ans de réclusion criminelle, pour le premier, et 10 ans pour les autres.

Pas de "tentative de meurtre"

Les trois hommes, âgés de 23 à 25 ans, comparaissaient pour "violences en bande organisée avec usage d'une arme sur personne dépositaire de l'autorité publique", le juge d'instruction n'ayant pas retenu la qualification de "tentative de meurtre". Ils ont déjà passé respectivement 18, 14 et 4 mois en détention provisoire. N'Gangu et Belhacen, qui comparaissaient libres, ont été incarcérés à l'issue de ce procès de quatre jours.

Le 2 mars 2011, depuis le toit-terrasse d'un immeuble, Mohamed Diakité avait jeté deux pavés et Thomy N'Gangu une bouteille de rhum sur les CRS de Jarville (Meurthe-et-Moselle), qui assuraient une "mission de sécurisation" aux abords de la gare RER de Noisiel, en Seine-et-Marne, un jour de marché.

Des circonstances aggravantes

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L'un des projectiles avait atteint Romain Lacouren pleine tête, celui-ci souffre depuis d'une surdité et d'une paralysie partielles. Diakité et N'Gangu ont été jugés co-auteurs des actes tandis que Belhacen, qui avait apporté la bouteille mais avait renoncé à la lancer, était considéré comme complice.

La cour a retenu comme circonstances aggravantes l'infirmité de la victime, la possession d'armes et le fait que les violences aient été exercées sur des personnes dépositaires de l'autorité publique, a indiqué à Maître Caty Richard, l'avocate des parties civiles.

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