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Corée du Sud : un héritier du fondateur de Samsung débouté
Le frère aîné du patron de Samsung Electronics a été débouté par la justice sud-coréenne, alors qu'il voulait récupérer son héritage. La justice a reconnu que son frère l'avait spolié, mais jugé les faits prescrits.
La justice sud-coréenne a débouté ce jeudi 6 février le frère aîné du patron de Samsung Electronics qui s'estimait spolié et lui réclamait près de 650 millions d'euros. La Haute cour de Séoul a confirmé en appel une décision de première instance qui autorise le milliardaire Lee Kun-Hee à conserver toutes ses parts dans Samsung, fondé par son père, Lee Byung-Chul.
Le frère, la sœur et des neveux de Lee Kun-Hee l'accusent de s'être approprié indûment des actions à la mort du patriarche, en 1987. Leurs prétentions se montent au total à quelque 4.100 milliards de wons (près de 3 milliards d'euros). Seul Lee Maeng-Hee, le frère aîné, avait saisi la Haute cour.
Des faits prescrits
La justice a effectivement reconnu qu'il avait été indûment dépossédé
d'une partie de l'héritage qui lui revenait, elle a estimé que les faits
étaient prescrits. Le plaignant peut saisir la Cour suprême.
Lee Kun-Hee est l'homme le plus riche de Corée du Sud, avec une fortune estimée par le magazine Forbes à environ 10,8 milliards de dollars (8 milliards d'euros).
Lee Byung-Chull avait créé en 1938 l'entreprise qui devait devenir le plus grand groupe industriel sud-coréen. Il avait trois fils et cinq filles. Son deuxième fils, Lee Kun-Hee, a fait de l'empire le premier producteur mondial de cartes mémoire, de télévisions à écran plat, de téléphones portables et de smartphones.
