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La victime sur la paroi entourée du gendarme volontaire Come (au fond) et prise en charge par le sauveteur CRS hélitreuillé.
Crédit : Gendarmerie Nationale
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En cette journée ensoleillée d'octobre, le gendarme Guillaume et le gendarme adjoint volontaire Côme ont décidé, sur leur jour de repos, de grimper le Balaïtous. Une belle course à 3.000 mètres d'altitude pour les deux militaires rattachés au peloton de haute montagne (PGHM) d'Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques).
Levés à 7h30, Côme et Guillaume grimpent tranquillement, ils ne sont pas en intervention, ni en entraînement. Un jour de repos comme un autre pour ces passionnés de montagne. Mais la journée détente va prendre une toute autre tournure.
"J'ai entendu un gros boum, un bruit sourd, raconte le gendarme Guillaume à RTL. Et on voit dans le ciel un parapentiste qui vol et qui crie le nom de son camarade qui venait de heurter la paroi. On voit une voile dépliée sur le caillou et un homme en position délicate qui menace de tomber".
Le parapentiste vient de rater son décollage. Le vent l'a plaqué contre la roche. Les deux gendarmes n'hésitent pas : ils se détournent du sommet et tentent de rejoindre la victime. Ils arrivent près de lui au bout d'une heure d'escalade.
"On lui dit qu'on est secouriste au PGHM, tout de suite ça l'a rassuré." Le gendarme volontaire Côme va lui prodiguer les premiers soins, l'homme est blessé à la jambe. Le gendarme Guillaume, lui, grimpe au sommet pour appeler les secours.
"Je le couvre, explique Côme. En montagne même s'il fait 20 degré, à l'hombre avec le vent, on a vite froid. Je surveille sa plaie. Je discute avec lui pour le maintenir éveillé parce qu'il est un peu sonné. Je lui donne mes habits pour le réchauffer. ça va bien se passer."
L'arrivée de l'hélicoptère de la gendarmerie national Dragon 65 sur le site du sauvetage
00:00:56
Le gendarme Guillaume est parvenu à joindre les secours. L'hélicoptère de la gendarmerie Dragon 65 arrive et hélitreuille un secouriste CRS, un peu surpris de trouver des gendarmes auprès de la victime. Transporté à l'hôpital le parapentiste ne souffrira pas de blessure grave.
"Il a réussi à avoir mon numéro de téléphone et m'a gentiment écrit pour nous remercier. On a le sentiment du devoir accompli. On a fait une très belle course en montagne, pour finir on rend service à une personne dans une situation très dangereuse. Une belle histoire qui se termine, ça fera de beaux souvenirs", déclarent en chœur les deux militaires.
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