Braquage mortel d'une armurerie en Seine-Maritime : le commerçant et l'un des braqueurs placés en garde à vue

Ce mardi 9 janvier dans la matinée, trois individus ont tenté de braquer une armurerie à Eslettes (Seine-Maritime), près de Rouen. L'un des suspects a été tué par balle par l'armurier qui a été placé en garde à vue. L'enquête devra, entre-autres, déterminer si le commerçant a agi en état de légitime défense.

Une patrouille de gendarmerie (illustration)

Crédit : DENIS CHARLET / AFP

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Il est environ 11h du matin ce mardi 9 janvier, quand trois individus, le visage dissimulé par un masque chirurgical, tentent de braquer une armurerie d'Eslettes, en Seine-Maritime, près de Rouen. Alors que le braquage est en cours, le stagiaire de l'armurier, sur place au moment des faits, fini par tirer sur les braqueurs, selon plusieurs sources proches de l'enquête.

L'un d'entre eux est tué par balle, les deux autres s'enfuient à bord d'une Peugeot 2008 de couleur orange métallisée et se dirigent vers Rouen par l'autoroute A150. Le véhicule prend feu à l'entrée de l'agglomération rouennaise. L'un des deux fuyards, blessé, est interpellé à ce moment-là et placé en garde à vue tandis que le troisième est toujours en fuite, selon nos informations.

Les conditions dans lesquelles le stagiaire a ouvert le feu sont encore floues à ce stade. Ce dernier est actuellement entendu en garde à vue par les gendarmes de la Section de recherche de Rouen. Deux enquêtes ont été ouvertes par le parquet de Rouen. L'une concerne la tentative de braquage et l'autre concerne les circonstances des tirs de l'armurier et du décès du suspect. Grâce aux différentes auditions ainsi qu'aux constatations réalisées sur place, cette deuxième enquête devrait permettre d'établir si le commerçant a agi en état de légitime défense ou non.

Appel à témoin

Pour tenter de comprendre les circonstances de cet évènement, la gendarmerie a lancé un appel à témoins "à toute personne ayant pu assister, voire filmer toute partie de cette scène, débutant par le lieu des faits, puis se poursuivant par l'incendie du véhicule sur le pont de l'A150 et la fuite à pied du dernier fugitif ", écrit-elle