La ville de Nantes est secouée par de violentes manifestations liées à la mort du jeune militant écologiste de 21 sur le barrage de Sivens, dans le Tarn, depuis lundi 27 octobre. Près de 600 personnes, parmi lesquelles des casseurs, ont défilé dans les rues de la ville en explosant les vitrines de plusieurs banques et en saccageant des abris bus.
Une situation délicate pour la ville de Nantes qui avait déjà été connue cette situation avec le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve dénonce des violences inacceptables et tiendra une conférence de presse ce mardi.
Parmi les personnes qui sont allées à l'affrontement, Nicolas, militant déjà impliqué contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, estime que cette situation est "symptomatique d'un État qui se fascise de plus en plus avec des moyens répressifs de plus en plus développer et un État de plus en plus violent".
L'aéroport représente ainsi "un épiphénomène du capitalisme donc je suis là-bas comme je pourrais être ailleurs pour combattre tous ces projets qui peuvent être le symbole de toute la croissance de l'État, de l'économie où il faut toujours produire", raconte Nicolas.
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